« SIGNES EMERGENTS : Global « non-sens » « Non-sens » récréatif, pastiches loufoques, fascination pour les bugs virtuels et réels… L’humour absurde s’impose aujourd’hui comme une nouvelle forme de divertissement. Mais au-delà de ses vertus distrayantes, il apparaît aussi comme une manière de révéler et donc de dénoncer les travers et les failles de la société : mensonge, bêtise, corruption, illogisme… Une façon de déconstruire pour mieux reconstruire, à l’image du mouvement DADA des années 20, qui se voulait une réaction face à la cruauté irrationnelle de la Première Guerre Mondiale.
FUTUR(s) INSIGHT : construire par l’absurde En « challengeant » la logique et le sens commun, l’absurde libère l’imaginaire et permet d’ouvrir des perspectives créatives ou conceptuelles inattendues. Alors même que de nombreux champs de la consommation, du design ou de la mode pêchent aujourd’hui par leur manque d’originalité et d’inventivité, l’absurde s’imposera comme un véritable processus de création et d’innovation, répondant ainsi à un désir d’inédit et de surprise toujours plus intense.TERRITOIRE D’INNOVATION : Absurdipity Après le règne de la sérendipité qui consacrait le hasard comme moteur de créativité, il faut aller plus loin et parier sur l’absurde comme processus d’innovation à part entière : oser les usages insolites qui, derrière l’effet gag, cachent une vraie pertinence et une véritable fonctionnalité.