Creating
Future

Future
Singularities

  • Partager sur
Julie Dao Duy

Depuis octobre 2015, PeclersParis est partenaire official de la Fashion Week de São Paulo ! Suite à ce nouveau partenariat, l’équipe de Peclers Brésil a suivi tous les shows de l’hiver 2015 à São Paulo. Découvrez 4 grandes tendances émergentes repérées par Iza Dezon, Business development manager au Brésil.

WARRIORS

Sous l’influence du contexte socio-économique brésilien, de nombreux créateurs ont envoyé leurs modèles au combat, mixant références aux gangs de rue, pirates, chevaliers et Vikings.

Nouveau venu, Ratier faisait défiler des guerrières modernes. Une Collection presque entièrement noire. Des jeux de superpositions, beaucoup d’asymétries et de contrastes matières : fourrure, cuir, maille, lin, soie et costume.

Toujours très feminine, Lolitta ajoutait une touche plus médiévale présentant des ladies sexy, prêtes à passer à l’action, dans une palette de noir, bronze, or et argent.

Chez Patbo, les inspirations nordiques se mixaient aux références tropicales Vikings : des tissus bruts et naturels, des franges majestueuses… Une féminité aussi puissantes que sensuelles.

BACK TO THE 80s

Touche de fun et de couleurs en cette saison plutôt morose : certains créateurs ont opté pour les couleurs vives, les formes oversized et les accessoires funky sous influence 80’s.

Connu pour ses mailles en jacquard épais, GIG COUTURE mélangeait codes preppy, sportswear vintage et excentricités 80’s. Temps fort de la collection : des prints tropicaux cadencés de couleurs sombres et plus saturées.

Le vétéran du jean Ellus a choisi la SPFW pour lancer la petite sœur de sa marque, Ellus Sport DLX. Une collection résolument body conscious qui mixait jeux de transparence, couleurs primaires, carreaux damiers hypnotiques et logomania 90’s à la Calvin Klein.

De son côté, la créatrice Juliana Jabour s’est inspirée du Ziggy Stardust de David Bowie pour une collection fun et punchy également très 80’s : maxi-proportions, couleurs primaires surexploitées et mélanges fun d’imprimés graphiques.

THE ARTIST

Comme un manifeste pour la liberté, certains créateurs ont opté pour des looks plus arty.

Très sensuelle, Animale a dévoilé des robes et des chemises aux allures de toiles d’artiste décorées de motifs collages presque surréalistes. De son côté Fernanda Yamamoto a opté pour l’aquarelle et les jeux de transparences, et la reine du cuir Patricia Viera semblait avoir peint ses vêtements à la main, à même la matière.

LE GENRE EN QUESTION

À  l’image des podiums internationaux, la jeune avant-garde brésilienne commence elle aussi à questionner les notions de féminité et de masculinité.

Toujours très théâtral et audacieux, Amapô a présenté des hommes habillés et maquillés selon les codes féminins : porte-jarretelles, maquillage appuyé, jupes et platforms shoes… Un parti pris très osé dans un pays qui reste très machiste.

Dans sa veine typiquement expérimentale, le créateur Ronaldo Fraga a lui aussi mis en scène une réflexion autour du genre, présentant une série de robes en maille pour homme, mais auss un couple habillé à l’identique. Une manière de souligner la tendance plurisexuelle.

Fidèle à son essence contemporaine, Apartamento 03 a brisé les clichés de sensualité à la brésilienne. En injectant une touche japonaise 80’s, la jeune marque a présenté des femmes à la forte personnalité qui n’ont pas peur de s’habiller comme elles l’entendent, proposant ainsi une approche différente de la féminité : guidée par la personnalité plus que par le sex-appeal.