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Julie Dao Duy

Par Elen Pouhaër

Fondatrice du blog The Other Art Of Living et des workshops The Good Mood Class, Sophie Trem imagine un nouvel art de vivre mêlant beauté, bien-être, et tech. Prônant positivisme et bienveillance au quotidien, elle réinvente la slow life en l’appliquant désormais au monde du travail.

 

VOTRE PARCOURS…

J’ai toujours été passionnée par le Web.  Après avoir travaillé pour le salon Tranoï puis pour le site de E.commerce Vente Privée en tant qu’acheteuse, j’ai été, pendant plus de trois ans, responsable de l’Image de Qwant, le moteur de recherche fondé en 2013 par Éric Léandri, Jean-Manuel Rozan et Patrick Constant qui a la particularité de respecter la vie privée des utilisateurs et la neutralité des résultats. Après avoir créé un moteur de recherche sécurisé pour enfants et Qwant Games, la start-up développe aujourd’hui un projet de plateforme musicale, qui vient d’être présenté au CES 2018 de Las Vegas.

J’aime l’idée d’avoir une réelle alternative et de faire évoluer le paysage du Web. Pour utiliser internet à bon escient, il faut avoir conscience des données accumulées et de toutes les activités tracées à travers le Web.

 

 

En 2013, vous avez opéré un virage à 360° en vous lançant dans une nouvelle aventure, celle de The Other Art of Living. Quelle est la genèse de ce blog lifestyle ? Pouvez-vous me décrire son ADN en quelques mots ? 

Je ne m’intéressais pas du tout aux blogs lorsque j’ai créé The Other Art of Living. J’avais envie de changements dans ma vie. J’ai quitté mon job puis effectué de nombreuses formations pour apprendre tous les outils de création web. Et The Other Art of Living est né!

 

En parallèle, je me suis beaucoup documentée sur le développement personnel en lisant notamment « The power of Intention » de Dr. Wayne Dyer, « Think your way to Success » de Mark Rhodes ou encore « Le Pouvoir du moment présent », de Eckhart Tolle.
Au chômage et enceinte, j’ai commencé à écrire sur ce blog un peu par hasard, en parlant de mon quotidien, de mes envies et coups de cœur. J’ai rapidement été contacté par des marques telles que Serge Lutens ou Chanel qui avait aimé mon article sur Chanel n°5. J’ai eu la chance de célébrer le premier anniversaire de mon blog dans la boutique éphémère de la griffe rue Cambon !

 

COMMENT AVEZ-VOUS EU L’IDÉE DE CRÉER LES GOOD MOOD CLASS? QUEL EST LE CONCEPT?

The Good Mood Class est né de manière très spontanée. En novembre 2016, The Other Art of living soufflait ses trois bougies. J’ai proposé à mes lectrices une rencontre et en réalisant qu’1/3 des filles venait des quatre coins de l’Hexagone, j’ai eu envie d’imaginer autre chose qu’un simple brunch, quelque chose qui ai du sens. Mes cousins et amis, qui font aujourd’hui partie de l’équipe, sont venus m’aider pour organiser cette toute première Good Mood Class!

Nous avons organisé une deuxième édition à Lyon, au Okko Hotel, puis à Porte de Versailles en juin, pour l’inauguration de leur nouvel hôtel. Okko a été à la fois notre premier partenaire et notre premier client !

L’idée de départ était de faire vivre à mes lectrices ce que j’expérimente au quotidien, dans cette quête de mieux vivre.

Ludiques et interactives, les Good Mood Class sont avant tout un moment de partage et de bonne humeur. Nous collaborons systématiquement avec un partenaire hôtelier et une marque de beauté qui nous aide à financer cet événement gratuit pour les participants. A chaque édition, nous invitons une cinquantaine de personnes.

Nous élaborons chaque event autour d’une thématique tout en gardant un maximum de spontanéité car l’idée est surtout de vivre le moment présent. Rien n’est annoncé avant afin de conserver intact l’effet de surprise pour tout le monde.

VOUS ÊTES ÉGALEMENT AMBASSADRICE DE LA MARQUE DE SOINS PHYTOACTIFS JOWAE. QUELLES SONT VOS VALEURS COMMUNES ?

J’ai accompagné la griffe pour son lancement et nous avons inauguré une Good Mood Class pour souffler sa première bougie en novembre dernier. Cette marque franco-asiatique, dédiée à l’harmonie et au naturel, me correspond en tous points.

VOUS ORGANISEZ UNE NOUVELLE GOOD MOOD CLASS LE 27 JANVIER À L’HÔTEL HOXTON… POURQUOI AVOIR CHOISI DE COLLABORER AVEC CLINIQUE ?

Plus jeune, j’avais beaucoup de problèmes de peau, eczéma, allergies… Les produits Clinique faisaient partie des seuls que je pouvais utiliser. J’ai donc un attachement particulier à cette marque. J’aime aujourd’hui sa nouvelle orientation, plus start-up et plus fun.

Les packagings ont eux aussi évolué vers un look plus gai, ludique et coloré, tout comme le naming : pep-start, fresh pressed booster… évoquant des produits simples, efficaces et ludiques.

Ils parlent aussi beaucoup de self-esteem, du fait de pouvoir prendre confiance en soi grâce aux produits de soins et cosmétiques. Cela entre en résonance avec mes valeurs et celles de The Good Mood Class.

Au programme de ce nouvel opus, qui sera bâti autour de la confiance en soi, toujours plus de surprises, de rencontres, et de good vibes ! Cet événement sera également l’occasion de présenter ma toute nouvelle appli « The good mood App »…

Le concept est simple : un daily mantra positif et inspirant pour booster sa journée. Celui-ci n’apparaîtra qu’une fois par jour et c’est l’utilisateur qui choisira le moment le plus approprié pour orienter la tendance de sa journée. Il n’y aura pas de partage possible sur les réseaux sociaux car l’utilisation de « The good mood App » doit rester personnelle.

Après avoir travaillé dans le milieu des start-up, l’idée de créer une App a germé naturellement. Dans ce monde ultra connecté, je prône un retour à l’humain, une reconnexion à ce/ceux qui nous entoure.

 

QUELS SONT VOS AUTRES PROJETS POUR 2018?

Nous avons créé le mois dernier les « Good Mood at work » dédiées aux entreprises, avec une première édition organisée pour la SNCF. On fait beaucoup interagir les employés entre eux, tout en faisant travailler l’équilibre entre le corps et l’esprit de façon ludique et positive.

Nous vivons de profonds bouleversements et sommes à l’aube d’une nouvelle ère. Le monde du travail, en constante évolution, doit être repensé, tant dans ses codes que dans la manière d’appréhender l’humain.

Il y a un clivage trop important entre le milieu professionnel et la vie perso. Tout ce qui contribue au bien-être, de la pratique du yoga aux bases du développement personnel, sont rarement appliquées dans le monde du travail.