Fashion Week parisienne : les 10 points à retenir !

Clap de fin sur la Fashion Week de Paris ! Du 26 septembre au 4 octobre de nombreux défilés se sont succédés dans la capitale. Elisabeth Prat, Directrice des Tendances Mode au sein de l’agence vous livre son point de vue sur la Fashion Week parisienne et partage en images 4 des 10 points à retenir.

Retrouvez l’intégralité des tendances clés de cette fashion week sur notre plateforme digitale Peclers+. Une analyse complète des 4 fashion week : attitudes, couleurs, matières, imprimés, produits & accessoires à retenir.

1 – INCLUSIVITÉ

ESTER MANAS : des vêtements pour accueillir tout le monde, déconstruire et dé-problématiser le « corps d’été ».

2 – INSPIRÉ PAR LE DIGITAL

LOEWE & JW ANDERSON : Étrangeté.

Le faux dans la nature, fleur Anthurium, qui a l’air fausse et qui ressemble à du design. Pixellisation « glitch », MineCraft et micro volumes.

3 – ENGAGÉS POUR LE DURABLE

CHLOÉ : Gabriela Hearst a visité les thermo réacteurs de l’ITER, fusion nucléaire, énergie colossale inoffensive et sans déchets radio actifs, issues des étoiles et de l’univers car « un jour nous aurons besoin de l’énergie de la fusion pour fabriquer des vêtements ». Elle se sert de l’idée de la fusion pour dessiner des formes géométriques. Elle ajoute un QR code sur tailleur en laine issue de son ranch.

BALMAIN – Olivier Rousteing : traumatisé par les dérèglements climatiques le créateur cherche à radicaliser sa chaîne d’approvisionnement pour l’améliorer. Cela passe notamment par l’utilisation de matériaux éco-responsables : raphia, lin, bois, bananes… Un défilé grandiose digne des mega shows des années 2000, devant 8200 personnes (places payantes, gain reversé à RED : lutte contre le sida). La célèbre Cher vient signer le final de ce défilé.

BOTTER – Lisi Herrebrugh & Rushemy Botter : manifeste pour la préservation des océans, utilisation de caoutchouc éco-responsable & tricots à base d’algues.

4 – RÉFLÉXION SUR ADN ORIGINEL

COURREGES – Nicolas Di Felice : branché sur la scène musicale parisienne, escarpins à la main, ambiance lendemain de rave dans le sable qui coule. La collection reprend des archives de 1974. On note la super efficacité des silhouettes structurées et body con sans excès.